6.1 Ressources électroniques
6.1.1 CD-ROMS
Pour notre information générale (courants littéraires, politique, etc.), nous avons le plus souvent consulté lEncyclopédie Universalis 2.0 sur CD-ROM, de 1996. Il ny a que deux cas où il nous a été utile pour trouver de linformation sur une personne (V.-É. Michelet et Gustave Kahn).
Quand nous devions trouver des renseignements plus précis, nous nous rabattions sur des outils spécialisés (ex. : le " Maitron " ou le CD-ROM reprenant les tables des matières de la revue Histoire).
6.1.2 Catalogues collectifs
Nous allons citer les catalogues collectifs, principalement belges et français, auxquels nous avons eu recours ; et quand il le faut résumer leur champ dapplication (le type de documents quils localisent, les années et lieux de conservations quils reprennent).
CATALOGUES COLLECTIFS BELGES
LIBIS-NET
Ce réseau est le produit dun consortium de bibliothèques universitaires et institutionnelles belges, dont le secrétariat siège à Leuven et qui fonctionne techniquement sur base du logiciel AMICUS depuis 1996, année où il a remplacé DOBIS-LIBIS. Nous ne pouvions limiter nos recherches à celles opérées dans ce catalogue, du fait dabord que certaines bibliothèques participantes se sont retirées de ce projet (UCL, RUG) et quelles ne communiquent plus depuis lors leurs nouveaux encodages (mais les anciennes données restent présentent). Ensuite, parce quil ne donne accès à Antilope que pour les utilisateurs enregistrés (via Telnet ou SNA), à une partie du CCB, et pas du tout à BRONCO.
Les trois catalogues suivant ont été " accédés " via l'interface WWW de l'UIA (Anet).
URL
: http://db.bib.uia.ac.be/cgi-bin/Mcgi?Entry:WWWOEX.ANTILOPE
Le ANTwerpen LOpende PEriodieken est le catalogue collectif des quelques 150.000 périodiques détenus par 180 bibliothèques scientifiques, à savoir la Bibliothèque Royale et les bibliothèques universitaires, spécialisées et de recherche de Belgique. Il reprend en outre les collections de la TU Delft, de la KNAW, du BLUW (Pays-Bas), du BLDSC (Royaume-Uni) et de l'INIST (France).
CCB
Le Catalogue Collectif Belge (CCB) reprend une grande partie des monographies détenues en Belgique, dans les bibliothèques universitaires, spécialisées et de recherche. Il a été produit dans le cadre de la Conférence Nationale des Bibliothécaires en Chef et contient approximativement 4.000.000 notices issues de 37 bibliothèques, avec une mise à jour annuelle.
ZEBRA
Il s'agit du catalogue collectif des 10 bibliothèques universitaires ou spécialisées de la région anversoise. Le catalogue contient environ 1.100.000 notices bibliographiques.
BRONCO (Bibliografisch Repertorium van ONline COntents)
Le BRONCO, créé en 1993, est une banque de données contenant les notices bibliographiques denviron 10 000 000 darticles venant de 14 000 périodiques.
CATALOGUES COLLECTIFS FRANÇAIS
CCFr
Le Catalogue Collectif de France est un répertoire des ressources documentaires françaises géré par la BNF (Bibliothèque Nationale de France). Son site permet de consulter le Répertoire national des bibliothèques et des centres de documentation qui contient la description détaillée de bibliothèques françaises de tous types et de toutes tailles, soit plus de 3 900 établissements, ainsi que la description de leurs fonds spécifiques. Il donne aussi accès à BN-OPALE et à SUDoc, que nous détaillons après.
Permettant dopérer des recherches par éditeur et imprimeur, cette possibilité dinterrogation nous a cependant été moins utile que nous lespérions : nous avons trouvé nombre douvrages publiés par Schleicher frères, mais rien sur Henry Oriol, C. Reinwald, Marcel Rivière ou lImprimerie Deslis frères.
URL
: http://www.ccfr.bnf.fr/BN-OPALE
BN-OPALE est le catalogue des imprimés de la Bibliothèque Nationale de France.
URL
: http://catalogue1.bnf.fr:80/framesWEB.jsp;jsessionid=2Z5WNZPKAR43OAE1KVWWDRYSUDoc
Nous avons cherché le moyen de localiser les mémoires, DEA et thèses français. Pour les thèses, cela ne posait pas de problème : elles sont depuis 1972 reprises dans TELETHESES (sur Minitel), et sont actuellement accessibles sur Internet via le catalogue du SUDoc (Système Universitaire de Documentation) et sur cédérom (DOCTHESES), mais les mémoires , DEA DESS, sont difficiles à localiser sans passer par les OPACs des universités.
Pour ce qui est de les consulter, il est toujours possible, en plus du prêt inter-bibliothèques, de voir si elles nont pas été publiées ou si elles nexistent pas sous forme électronique (par exemple, en prenant contact avec lauteur).
URL
: http://corail.sudoc.abes.frAUTRES CATALOGUES COLLECTIFS
RÉRO
Nous avons interrogé ce catalogue, anciennement RÉseau des bibliothèques suisses ROmandes, et actuellement Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, pour au moins deux raisons. Dabord, un des premiers disciples de Colins était suisse (Adolphe Hugentobler), ensuite la personne qui a sest sans doute le plus consacré de son temps à étudier la vie et luvre du théoricien du socialisme rationnel, vit en Suisse (Ivo Rens), et RÉRO nous semblait un bon moyen pour obtenir une liste à peu près complète de ses écrits.
Dans le même esprit, nous aurions pu consulter le catalogue du Consortium des bibliothèques universitaires suisses, mais celui-ci nest semble-t-il consultable que par des ordinateurs des universités et hautes-écoles du pays .
URL
: http://www.rero.ch/Catalogo Italiano Dei Periodici (ACNP)
Nous navons consulté ce catalogue que pour nous faire une idée approximative de létendue de la diffusion des périodiques que nous étudiions. Cest ainsi que nous avons appris que des exemplaires de la SN étaient conservés à Modène (1889-1894) et à la Biblioteca Universitaria Alessandrina (1896). Dans le catalogue équivalent pour les monographies, nous avons juste trouvé quelques titres douvrages de Mario Pilo, secrétaire de rédaction pour lItalie.
URL
: http://acnp.cib.unibo.it/cgi-ser/start/it/cnr/fp.html6.1.3 Catalogues de bibliothèques universitaires non repris dans des catalogues collectifs
En plus de nos recherches systématiques dans les catalogues collectifs (p. ex., le SUDoc français pour les périodiques), nous avons lancé quelques coups de sonde au hasard dans les catalogues informatiques de grandes bibliothèques étrangères (nayant pas forcément accès aux catalogues collectifs étrangers, cétait à peu près notre seul moyen de nous faire une vague idée de la présence de la SN et de lHN en-dehors de la France et de la Belgique).
6.1.3.1 Bobst Library de New York
La Bobst Library possède un fonds relatif aux " Fin-de-Siècle Symbolist and Avant-Garde Periodicals ". Il contient les collections microfilmées dune trentaine de revues symbolistes ou davant-garde de la fin du XIXe siècle, au nombre desquelles La Société Nouvelle, La Basoche, La Jeune Belgique.
URL :
http://www.nyu.edu/library/bobst/research/hum/french/symbolis.htm6.1.3.2 Biblioteca Universitaria de Bologne
Ici aussi, quelques années de la Société Nouvelle sont présents, mais uniquement en version-papier.
URL
: http://www.bub.unibo.it/6.1.4 Serveur JStor
Sur ce serveur, dont laccès que nous avons choisi est fourni par lULB, émanation du projet Journal STORage de la Fondation Andrew-W. Mellon , organisme à but non lucratif ; 250 revues académiques en sciences humaines et exactes se trouvent numérisées. Intérêts non négligeables, on y trouve aussi des articles en français, et on peut accéder immédiatement aux endroits où le terme de recherche a été repéré.
Nous avons choisi dinterroger les banques de données dhistoire, de littérature, de philosophie et de politique. Si nous navons rien trouvé sur la SN ou lHN, nous avons néanmoins pu trouver des textes où elles étaient souvent citées. La consultation de ce serveur étant gratuite, nous avons pu nous accorder autant de recherches que nous voulions, et avons en conséquence introduit comme requête les noms de chacun des participants à la revue auxquels nous consacrons une notice.
URL
: http://www.jstor.org/search6.1.5 Serveur FirstSearchMD
Nous avons pu opérer des recherches dans les bases de données Worldcat du serveur bibliographique payant de lOCLC (FirstSearch), lors dune séance de travaux pratiques organisée en complément au cours dAutomatisation des bibliothèques.
Le nombre limité dinterrogations achetées par lULB nous ont incité à soigneusement préparer nos équations de recherches, pour ne pas dépasser le chiffre moyen de cinq ou six par étudiant. Celles-ci ont porté sur les titres " La Société Nouvelle " et " LHumanité Nouvelle ", ainsi que sur les noms " Brouez ", " Augustin Hamon " et " colinsisme ", et enfin sur le descripteur plus général " fin-de-siecle symbolist and avant-garde periodicals".
Nos recherches ont porté sur un panel de bases de données que nous avions sélectionnées (celles spécialisées en histoire des idéologies politiques, en histoire de la littérature ainsi quen sociologie).
URL
: http://newfirstsearch.oclc.org/html/login_fr.html6.1.6 Serveur Dialog
LULB est actuellement abonnée au serveur Dialog, lequel permet dinterroger plus de 500 bases de données couvrant la plupart des domaines (information statistique, financière ou bibliographique, et ce en sciences exactes comme en sciences humaines).
En premier lieu, nous avons choisi de nous cantonner au domaine " Social Sciences and Humanities ", puis nous avons entré une première équation, la plus générale, puis nous avons gardé les bases qui présentaient le plus doccurrences, dont nous avions précédemment exclu, pour modérer les redondances dinformations, les bases déjà interrogées via FirstSearch.
Nos équations recouvraient les mêmes mots-clés que chez FirstSearch, mais bien sûr elles ont été construites différemment, en raison des spécificités dinterrogation propres à chacun des deux serveurs.
URL
: http://www.dialogweb.com6.1.7 Current Contents
Les Current Contents constituent une base de données où sont indexées les tables des matières de plusieurs milliers de périodiques, ainsi que des centaines de milliers de références bibliographiques accompagnées d'un résumé. Ils sont accessibles par le site des bibliothèques de lULB.
URL
: http://www.bib.ulb.ac.be/BIB/mod_cc.htm6.1.8 Périodiques électroniques
Nous avons consulté les bases de données de périodiques électroniques accessibles à lULB.
URL
: http://www.bib.ulb.ac.be/BST/bdd_toc.htm6.1.8.1 SwetsNet Navigator
SwetsNet
propose une recherche par mots-clés parmi les sommaires de 14.800 périodiques, avec parfois accès aux résumés et textes des articles. Nous y avons trouvé des références intéressantes, mais la plupart étaient déjà présentes dans le BRONCO (Bibliografisch Repertorium van ONline Contents).URL
: http://www.swetsnet.nl/direct/6.1.8.2 UncoverWeb
Uncover est une base de données donnant accès gratuitement aux tables des matières de 18.000 périodiques.
URL
: http://uncweb.carl.org/6.1.9 Internet
Nous avons utilisé les ressources dInternet de deux manières. Dabord, pour la consultation à distance de catalogues informatisés (voir plus haut) ; ensuite, pour des recherches via le moteur de recherche Google !
Si nous avons pu, à loccasion, tirer profit de recherches sur des éléments de contexte (tels que par exemple les revues littéraires belges), nous avons en fait obtenu peu dinformations à la fois réellement intéressantes et inédites pour notre travail. Cela est dû à plusieurs facteurs. Dabord, notre sujet a été peu abordé par le monde académique, et cela se ressent sur le Web. La deuxième raison est inhérente à toute recherche sur le Web : le nombre de pages trouvées rend malaisé un pourtant nécessaire raffinement de linformation. Des expressions de recherche comme " Société Nouvelle " ou " Humanité Nouvelle " renvoient un très haut pourcentage de documents non désirés. On peut évidemment et nous lavons fait adjoindre à lune ou lautre des mots discriminants (Brouez, Hamon, colinsisme ), pour faire chuter la quantité de résultats, mais hélas ce type dajout ne vaudra jamais la finesse dinterrogation dun serveur dinformations à haute valeur ajoutée, tel que Dialog.
Quoi quil en soit, ce que nous avons trouvé sur la SN est dun intérêt assez mince : souvent, elle nest citée que dans les biographies et bibliographies des écrivains qui y collaborèrent (Eekhoud, Kahn, Kropotkine, Maeterlinck Reclus, Verhaeren ), ou encore dans les notes de bas de pages de lun ou lautre travail dhistoire littéraire.
Nous nous sommes alors rabattu sur les noms de personnes. Le nombre minime de pages trouvées relatives à Fernand Brouez nous a fortifié dans notre conviction du piètre intérêt que lui aussi, tout comme sa revue, a suscité. Malgré cela, nous avons eu la surprise de trouver quelquefois des fragments de documents qui, sils ne nous ont pas été utiles pour ce mémoire, nous font songer quils pourraient être précieux pour quelquun qui ferait des recherches plus spécifiques. Notons encore que les documents consacrés à Augustin Hamon sont eux nettement plus nombreux, mais que dune part ils ne concernent pratiquement jamais la période où il fut directeur de lHumanité Nouvelle, et que de lautre ils reprennent souvent les mêmes informations.
Google ! nous a en revanche été bien utile pour trouver des institutions possédant des fonds darchives susceptibles de receler des documents liés dune manière ou dune autre à notre sujet. Cest ainsi que nous avons eu connaissance de lexistence du CHT de Nantes, de lIISG dAmsterdam ou du Fonds Hamon du CRBC de lUniversité de Brest. Le dépouillement de ces archives (quand dépouillement il y a) nétant généralement pas repris intégralement sur les sites de ces institutions, il nous a fallu prendre directement contact avec leurs responsables afin de savoir sils possédaient des documents nous intéressant, et en ce cas nous en expédier une copie.
6.2 Ressources physiques
Nous allons maintenant énumérer les ressources physiques (bibliothèques, centres darchives, personnes) auxquelles nous avons eu recours, et expliquer brièvement ce que nous en attendions et ce que nous en avons obtenu. Nous commencerons par les ressources belges (avec dans lordre les bibliothèques universitaires, puis les autres bibliothèques, les centres darchives, et enfin les personnes-ressources), suivront les sources étrangères (dabord celles de la région parisienne, ensuite les autres en France, et enfin celle en Suisse).
6.2.1.1 Université Libre de Bruxelles
6.2.1.1.1 Réserve Précieuse
Nous commencerons par ce lieu car cest là que nous avons pour la première fois ouvert un numéro de la Société Nouvelle. Cest aussi là que nous avons pu trouver nombre dinformations pertinentes, notamment grâce aux indications et aux conseils attentionnés de René Fayt. Ceux-ci étaient en général de trois ordres.
Dabord, ceux relatifs à la manière de mener à bien ce travail. Ensuite, ses suggestions de bibliothèques et centres darchives où nous rendre. Et enfin bien sûr, ses indications de documents potentiellement intéressants détenus par la Réserve, à savoir : des ouvrages de références, des articles dont il avait connaissance, dautres revues anciennes, ou encore le fonds Reclus qui rassemble des documents (brochures et livres principalement) relatifs à lanarchisme, et dans lequel nous avons répertorié la présence dune douzaine darticles extraits de lHN (et un de la SN).
6.2.1.1.2 Bibliothèque des Sciences Humaines
Nous avons consulté bon nombre des bibliographies, biographies, ouvrages dhistoire et dictionnaires disponibles aux différents étages de la Bibliothèque des Sciences Humaines, et dans les locaux de séminaire dhistoire moderne et contemporaine (8 MOD et 8 HCO).
Le SILO nous quant à lui a été bien utile pour consulter des mémoires, thèses, articles (varia) et périodiques (ex. : toute lannée 1897 et une partie de 1901 de LHumanité Nouvelle ). Nous avons aussi consulté des revues du bâtiment des périodiques (AX) et des documents de la bibliothèque de lInstitut dÉtude des Religions et de la Laïcité
6.2.1.1.3 Bibliothèque de la Faculté de Droit
Ici, nous avons pu compulser les années 1884-1885 du Journal des Tribunaux, dans lequel nous avons trouvé trace de la première publication des Esquisses judiciaires dArthur James.
6.2.1.1.4 Service des Archives
Il nous fallait nous rendre au service des archives de lULB pour les raisons que voici : tenter dobtenir des informations sur A. James et surtout sur F. Brouez, qui ont été élèves à lUniversité de Bruxelles leurs dates dinscription, les grades obtenus, nous faire une idée de leur potentielle participation à la vie estudiantine (baptêmes, journaux et groupements susceptibles de les avoir compté dans leurs rangs) ; et éventuellement sur ceux des collaborateurs de la SN qui y étaient professeurs ou étudiants.
De plus, nous avions lespoir de trouver dutiles renseignements sur lincident Reclus et la création de lUniversité Nouvelle, événements touchant de près certains acteurs majeurs de notre revue (Fernand Brouez et dautres collaborateurs y enseignèrent).
Pour ce qui est des années détudes et des changements de faculté de nos deux étudiants, nous avons trouvé ce quil nous fallait dans une base de données de ce service. Par contre, en ce qui concerne les journaux étudiants, nous fûmes très déçu : il ny en avait que trois pour la période 1877-1884 (celle des études de F. Brouez), et sur ces trois deux nexistaient quà un exemplaire, et le troisième (LÈtudiant) était déjà trop tardif Fernand Brouez arrête ses études dès le début de lannée académique 1884-85) pour nous apporter quoi que ce soit. De surcroît, ce dernier était de tendance libérale, et un des deux premiers catholique ! ce qui ne correspondait pas vraiment aux idées socialisantes des deux personnes sur lesquelles nous enquêtions. Enfin, pour ce qui a trait à lhistoire de lUniversité Nouvelle, ce que nous avons trouvé se trouvait déjà en substance dans certaines monographies consultées précédemment.
6.2.1.2 Facultés Universitaires Saint-Louis (FUSL) de Bruxelles
La bibliothèque des FUSL possède des monographies et des collections de périodiques que nous ne pouvions consulter ailleurs.
6.2.1.3 Rijks Universiteit de Gent (RUG)
Nous avons ici consulté des numéros de La Société Nouvelle que nous navions trouvé ni à lULB, ni à la Royale, ni à lIEV.
6.2.1.4 Les Hautes-Écoles de la Communauté Française
Nous avons contacté les Hautes-Écoles formant des gradués bibliothécaires-documentalistes, car elles étaient susceptibles de posséder des mémoires sur des revues belges de la fin du XIXe siècle, et peut-être même des dépouillements de La Société Nouvelle ou de LHumanité Nouvelle. Néanmoins, cette démarche ne fut pas pour autant inutile, puisque nous avons découvert lexistence dun Répertoire analytique des revues littéraires belges de langue française de 1830 à 1897(par Christian Hublau).
6.2.1.5 Bibliothèque Royale
Avant de nous aventurer dans les diverses sections de la Royale, nous avons bien entendu consulté ses catalogues en ligne, en complétant les informations ainsi obtenues, quand cela savérait nécessaire, par des recherches dans les catalogues-papier.
Pour ce dernier catalogue, nous fait des recherches sur la totalité des personnes à qui nous consacrons une notice dans ce travail, et nous navons obtenu en retour quune seule réponse favorable à nos requêtes, et encore ne nous apporta-t-elle à peu près rien dintéressant (une lettre de P. Deutscher à René Janssens).
6.2.1.5.1 Salle de lecture, Magasin général, Dépôt Légal, Bibliographie de Belgique
La salle de lecture de la Royale reste bien entendu un passage obligé pour une recherche de notre type. Nous y avons notamment trouvé dutiles ouvrages de références et répertoires divers, et certains périodiques que nous devions consulter absolument.
Par contre, nos recherches au Dépôt Légal se sont avérées moins fructueuses quespéré. Peut-être est-ce dû à lobligation historiquement tardive du dépôt légal (1966), mais un ou deux des périodiques anciens quil nous fallait consulter nétaient pas possédés par le Dépôt Légal (ni dailleurs pas dautres services de la Royale), tandis que dautres étaient présents, mais dans des collections incomplètes.
6.2.1.5.2 Service des périodiques
Étant donné le nombre relativement élevé de périodiques quil nous a fallu consulter pour ce travail, il nous a également été indispensable de nous rendre à plusieurs reprises dans cette section de la Royale.
6.2.1.5.3 Section de la Réserve Précieuse et de lHistoire du Livre
René Fayt, Conservateur de la Réserve de lULB, nous ayant conseillé de nous rendre à la Réserve Précieuse de la BR ; nous y sommes allés, espérant trouver des bibliographies spécialisées auxquelles nous naurions pas encore eu accès. La seule dans ce cas était celle de Ernest Matthieu (voir bibliog.).
Nous avons par ailleurs consulté le catalogue topographique des imprimeurs de Belgique (Bruxelles et Mons) et de France (Paris).
6.2.1.5.4 Archives et Musées de la Littérature (AML)
Les AML ne sont pas à proprement parler une partie de la Royale, qui ne fait quabriter leurs locaux. Néanmoins, par souci de regroupement, il nous a semblé plus clair de résumer les trouvailles que nous y avons faites dans le chapitre sur la Bibliothèque Royale.
Les Archives et Musées de la Littérature nous ont bien sûr été très utiles en raison des nombreuses correspondances de personnages de la SN qui y sont conservées (F. Brouez, A. James, N. Doff, G. Eekhoud ) et des ouvrages de référence quelle possède. Parmi ceux-ci, nous avons consulté louvrage de Renier, afin de savoir si la seule et unique pièce de James (LÉclipse) avait été portée à la scène.
6.2.1.6 Bibliothèque de lInstitut Émile Vandervelde (IEV)
Nous espérions découvrir ici déventuelles archives sur certains des membres du POB collaborateurs de la SN. Il nen fut rien, dans la mesure où nous navons pas trouvé trace de fonds inventoriés légués par les susdits membres, mais nous ne pouvons pas pour autant affirmer quaucun document intéressant notre travail ne sy trouve. En effet, il pourrait en exister qui soient noyés dans dautres fonds, par exemple dans le cas où une personnalité du POB ou du PS aurait recueilli des archives anciennes et les aurait intégrées à un ensemble identifié à son nom, dont il aurait fait don par la suite.
Il existe encore dautres centres possédant des fonds relatifs au socialisme belge de la fin du XIXe, tant en Flandre quen Wallonie et à Bruxelles, mais les visiter tous eût constitué pour nous une trop lourde charge. Cest pourquoi nous navons pas poussé plus avant nos recherches en sens. Nous avons tout de même trouvé à la bibliothèque de lIEV une collection de La SN comprenant certains numéros non présents à la Réserve Précieuse de lULB.
6.2.1.7 Bibliothèque de lOrdre des Avocats du Barreau de Bruxelles
Une bibliothécaire rencontrée ici nous a permis dobtenir copie de la fiche dinscription dArthur James au Barreau de Bruxelles, sur laquelle nous avons trouvé mention, dans la partie " Relevé des affaires soumises au conseil ", de deux plaintes le concernant.
La bibliothécaire en question nous indiqua que pour avoir accès au contenu des archives, il était de rigueur den faire la demande au bâtonnier de lOrdre Français des Avocats du Barreau de Bruxelles, Marc Wagemans, ce que nous avons fait. Malheureusement, ce dernier nous répondit que " En raison du nombre considérable de dossiers ouverts à lOrdre, et des problèmes darchivage qui en résultent, les dossiers sont détruits cinq ans après leur clôture ".
6.2.1.8 Réseau des bibliothèques publiques de Bruxelles-ville
Pour les ouvrages que nous navons pu localiser par une autre approche (CCB, LIBIS-NET, Royale ), nous avons consulté le catalogue commun des bibliothèques publiques de lentité de Bruxelles, ce qui sest à une ou deux reprises révélé payant. Nous navons dû nous rendre que à la Centrale de Bruxelles, la bibliothèque des Riches-Claires.
6.2.1.9 Stadbibliotheek dAnvers (SBA)
Nous avons pu consulter là des revues qui ne se trouvaient même pas à la Royale, comme par exemple les premiers numéros de LHumanité Nouvelle... De plus, depuis la SBA, le catalogue collectif anversois des articles dépouillés (le BRONCO) est accessible, ce qui nest pas possible depuis les autres bibliothèques où nous nous sommes rendus.
6.2.1.10 Archives de la Ville de Bruxelles
Nous désirions, sur le conseil de René Fayt, voir si nous ne pouvions pas dénicher quelque document administratif relatif à la Société Nouvelle. Nous pensions plus précisément, en raison de la présence abondante décrits anarchistes dans les colonnes de la SN, à déventuels rapports de police sur certains collaborateurs, mais notre idée ne sest pas révélée aussi prometteuse quespéré. Cela peut sexpliquer par le fait que les forces de lordre sintéressaient plus, comme nous lavons constaté, aux activistes agissant sur le sol belge quaux théoriciens qui faisaient paraître des articles dans la SN.
Nous avons aussi consulté les inventaires sur le théâtre à Bruxelles au XIXe siècle, afin de savoir si la pièce dArthur James (LÉclipse) co-fondateur de la revue avait été montée à la scène.
6.2.1.11 Archives Générales du Royaume (AGR) de Bruxelles
Nous avons consulté une trentaine de boîtes à archives du Fonds Raffin-Tholiard (regroupant des archives en rapport avec le colinsisme), qui en compte plusieurs centaines, à savoir celles contenant des documents relatifs à des responsables de la SN. Bien sûr, même en nous limitant à ces trente-là, nous navons pu exploiter que très superficiellement les informations quelles recelaient.
6.2.1.12 Dépôt des Archives de lÉtat du Hainaut de Mons
La personne de ce dépôt à qui nous avons téléphoné nous a assuré, après recherches, que les archives professionnelles de Jules Brouez ny étaient pas conservées, bien quelles eussent dû sy trouver en raison de lobligation impérative de transférer les archives notariales dau moins cent ans aux Archives de lÉtat. Il nous a expliqué quelles devaient avoir été transférées à un notaire de la région, mais il na pas su nous dire comment savoir où elles sont actuellement. Mais nous avons tout de même pu les localiser (voir chap. suivant).
6.2.1.13 Archives notariales de Jules Brouez
Ayant appris, avec laide des Pages Jaunes (sur le site dInfobel), quune notaire portait le même patronyme que celui du père du fondateur de la SN, et quelle exerçait de surcroît dans la localité même où il avait son étude (Wasmes), nous nous sommes dit que nous avions peut-être à faire à une descendante. En conséquence de quoi, nous avons pris contact avec ses bureaux pour nous en enquérir. Lemployé à qui nous avons eu à faire a pu nous affirmé que ce nétait pas chez eux que les archives de J. Brouez étaient conservées ; mais après avoir bien voulu faire pour nous une recherche dans leur base de données personnelle, il a pu nous affirmer quelles étaient à létude Armand Dris dHornu. Nous avons donc contacté cette dernière pour obtenir des renseignements sur ces archives.
Le notaire Dris nous a dit quil ne savait rien sur Jules Brouez, que les archives susmentionnées ne sont constituées, comme nous nous y attendions, que des minutes dactes notariés, quelles sont bien accessibles à toute personne en faisant la demande, puisquelles datent de plus dun siècle, et quelles ne seront pas transférées aux Archives de lÉtat avant quelques temps, puisquil faut pour ce faire quun inventaire en ait été réalisé.
Nous ne nous y sommes pas intéressées dans ce mémoire ; mais elles nen sont pas moins potentiellement précieuses, par exemple pour celui ou celle qui chercherait à savoir si certains des collaborateurs de la revue ou du groupe des colinsistes du Hainaut ont fait appel aux services de leur chef de file, le notaire J. Brouez. De manière moins anecdotique, ces documents pourraient peut-être aider à se faire une idée de la hauteur des revenus de la maisonnée. Mais pour cela, il faudrait comparer son étude avec les autres en activité à lépoque dans région montoise, ce qui demanderait un lourd investissement en temps, sauf bien sûr si un tel travail a déjà été réalisé, ou sil existe un outil documentaire approprié pour une enquête de ce type.
6.2.1.14 Mundaneum de Mons
Nous avons envoyé un e-mail à ce centre darchives, et il nous a été communiqué la liste des numéros de la Société Nouvelle qui sy trouvaient et des autres périodiques qui nous intéressaient.
6.2.1.15 Maison Larcier de Bruxelles
Sachant dune part que la SN avait été éditée par Ferdinand Larcier (1852-1889) et que de lautre, Arthur James avait été responsable de la revue Le Palais et quil avait écrit dans le Journal des Tribunaux, nous avons contacté la Maison Larcier qui en fut léditrice, afin de savoir si elle possédait encore des archives de cette époque et si elles étaient accessibles, sur place ou ailleurs. Léditeur, Olivier Cruysmans, nous a répondu que, " après enquête auprès des collaborateurs les plus anciens de Larcier, je dois malheureusement vous informer que nous n'avons aucune archive de cette revue et aucune connaissance des personnes qui auraient pu éventuellement les récupérer si il y en avait. Peut-être ont-elles été effectivement détruites ".
6.2.1.16 Maison Bruylant de Bruxelles
Si nous avons contacté cette maison dédition juridique, cest parce quen 1885 elle publiait la revue Le Palais, dont Arthur James (co-fondateur de La Société Nouvelle) était alors le secrétaire de rédaction.
Bruylant ne possède pas darchives aussi anciennes à son siège de la rue de la Régence à Bruxelles et la personne à laquelle nous nous sommes adressée na pu nous dire où les trouver, ni même si elles existaient encore.
6.2.1.17 Service de la population dIxelles
Nous cherchions à obtenir des données relatives à ceux dont nous savions déjà quils avaient vécu à Ixelles, à savoir Neel Doff et Fernand Brouez (dates de déménagement, ). Une personne du service de la population, Madame Bars, a eu la gentillesse de nous aider à faire nos recherches dans les caves du bâtiment communal. Elles se sont faites dans les registres des recensements décennaux (de 1880 à 1900) de la commune.
6.2.1.18 Cimetière dIxelles
Ici nous avons pu consulter le registre des inhumations de lannée 1900, et avons ainsi déterminé le lieu et le moment précis du décès de Fernand Brouez.
6.2.1.19 Jean-Pierre Canon
Le libraire J.-P. Canon, spécialisé dans la littérature prolétarienne et de gauche, nous apporté une aide précieuse du fait quil a par le passé effectué des recherches sur la romancière Neel Doff, épouse de Fernand Brouez. Ainsi a-t-il bien voulu nous communiquer des documents et des références quil avait pour loccasion récoltés, ce qui nous a permis de gagner du temps, puisque nous navons pas dû courir les bibliothèques pour les consulter.
6.2.1.20 Ivan Prins
Nous avons contacté Ivan Prins, car il est lauteur (avec Colette Prins) dun Répertoire analytique des périodiques littéraires français de Belgique, 1880-1918 . Ne possédant plus dexemplaire de ce mémoire de fin détudes, il nous a conseillé de contacter lInstitut Jean-Pierre Lallemand où il a fait ses études, mais ce dernier réservant exclusivement la consultation des mémoires à ses étudiants, nous navons pu le consulter.
6.2.1.21 Évelyne Wilwerth
Nous avons contacté E. Wilwerth, car cette biographe de Neel Doff (la femme de Fernand Brouez) a, pour une exposition sur cette dernière, retrouvé un carnet de croquis de Georges Lemmen tout entier consacré à F. Brouez et à son entourage.
Elle nous a bien volontiers donné les coordonnées et numéro de téléphone de la collectionneuse qui en était la détentrice, madame Van Hoey-Lemmen (descendante du peintre), mais nous navons pu la joindre. Il est dailleurs possible quelle soit décédée, car Wilwerth nous a dit quelle était déjà très âgée quand elle avait fait sa connaissance, il y a plus de dix ans.
Nous navons pas trouvé où pouvait se trouver actuellement ce carnet de croquis.
Ce point nest cité que par souci dénumérer de manière exhaustive lensemble des canaux dinformations utilisés. Nous avons emprunté des ouvrages de la BUMP namuroise, de lUCL, de lUlg et de lUMH. Pour cette dernière, il est regrettable que nous nayons pu nous y rendre en personne pour consulter son Fonds dhistoire montoise, qui nest peut-être pas encore entièrement informatisé et qui pourrait contenir des documents sur le développement du colinsisme à Mons.
Nous avons pensé, sachant que nombre de centres darchives en sciences sociales possédaient des journaux datant de cent ans et plus, quil pourrait savérer utile den contacter certains pour leur demander sils navaient pas dinformation sur nos deux revues, ou sur ceux qui en étaient les artisans.
Si nous avons en priorité sélectionné les centres situés en France, cest parce quils nous paraissaient à lévidence les plus prometteurs pour des recherches sur deux périodiques francophones et dont de surcroît un avait été co-édité à Paris.
Plusieurs références ont été trouvées via le site du CODHOS (Collectif des Centres de Documentation en Histoire Ouvrière et Sociale), association dont nous avons découvert lexistence lors dune recherche sur Google ! nous avons alors sélectionné ceux que nous allions contacter en fonction de lancienneté et des spécificités de leurs fonds ; dautres encore nous ont été suggérées par certains de nos correspondants.
Nous parlerons dabord des centres français (parisiens, puis de province), et ensuite de ceux dautres pays. Ces institutions étrangères étant par définition moins connues du public belge que celles dont nous avons parlées au chapitre précédent, nous donnerons de surcroît leurs coordonnées complètes (y compris ladresse du site et du courrier électronique, sauf quand il sagit dun individu, auquel cas nous ne donnons que son e-mail).
6.2.3.1 Bibliothèque Jean Maitron du Centre d'Histoire Sociale du XXe siècle (CHS-XXe, ex-CRHMSS) de Paris
Ne serait-ce que par la nom de linstitution dont elle dépend (elle-même liée à luniversité de Paris I), il nous a semblé que cette bibliothèque, créée en 1966 et originellement dédiée à lhistoire du syndicalisme et du monde ouvrier, était fortement susceptible de nous apporter des informations de valeur. Nous avons donc pris contact avec sa directrice, madame Rossana Vaccaro. Elle nous a répondu que le CHS possédait le périodique L'Humanité Nouvelle et nous a conseillé de consulter les travaux de Christophe Prochasson (voir bibliog.). Elle nous a également signalé la récente parution d'un ouvrage sur La Belle époque des revues.
Nous avons consulté attentivement les deux sites Internet liés à cette bibliothèque, à savoir celui du CHS et le
www.maitron.org, produit du travail de collaborateurs du centre, qui en tant que portail sur les recherches et la documentation françaises en histoire ouvrière et sociale nous a permis daccéder à cinq répertoires de travaux universitaires (mémoires de maîtrise) en histoire sociale contemporaine, provenant de cinq universités parisiennes : Paris I - Sorbonne, Paris VIII - Saint-Denis, Paris X - Nanterre, Paris XII Créteil, Paris XIII - Villetaneuse.Université Paris I - CNRS
9, rue Malher
75004 Paris cedex 04
URL
: http://histoire-sociale.univ-paris1.fr/Document/Docu.htm6.2.3.2 Musée social du CEDIAS (Centre dÉtudes, de Documentation, dInformation et dActions Sociales) de Paris
Deux raisons nous ont conduit à contacter ce centre. Dabord, Rossana Vaccaro (voir chap. précédent) nous avait conseillé de prendre contact avec lui ; ensuite nous avions trouvé dans un numéro du mensuel colinsien La Régénération Sociale une communication sur cette institution, où il est dit quelle était (à lépoque) une des plus riches sur le mouvement socialiste-rationnel.
Un responsable, Anthony Lorry, nous a répondu que la bibliothèque du CEDIAS possède une collection de la SN et de lHN. Il nous a aussi indiqué quelques références quil jugeait utiles (le mémoire de Françoise Scoffham-Peufly sur l'Art social dans les années 1890-1896, la thèse de Galliou sur Hamon ). Il a également mentionné avoir un vague souvenir dune " étude sur le responsable de la revue " (voulait-il parler de Fernand Brouez ? James, Noël ?), mais na pu nous en donner la référence.
5, rue Las Cases
75 007 Paris.
URL
: http://www.cedias.org/cedias/fr/cedindex.htm6.2.3.3 Office Universitaire de Recherches Socialiste (OURS)
Monsieur Frédéric Cépède, la personne que nous avions contacté à lOURS, nous a donné quelques références que nous connaissions déjà (les ouvrages de Rens, Ossipow, Maitron, Aron) et nous a suggéré de contacter lIEV, ce que nous avions déjà fait (voir chap. 6.2.1.6).
86, rue de Lille
75 007 Paris
URL :
http://www.lours.org6.2.3.4 La bibliothèque de l'Institut Mémoires de l'Édition Contemporaine (IMEC) de Paris
Nous avons contacté lIMEC, car nous avions remarqué que cet institut sintéressait particulièrement à lhistoire des revues, contemporaines ou anciennes. Cest ainsi quen 1991 il a publié un 1er catalogue des revues culturelles, quen 1999 il a consacré un numéro spécial de la Revue des Revues à " la cause des revues : états généraux des revues " ou encore quen 2002 il a fait paraître les actes dun colloque sur " La Belle Époque des revues, 1880-1914 ". Sa bibliothèque est constituée de trois types de lots documentaires : 1) des fonds d'archives, 2) des bibliothèques d'études qui proposent, autour de chaque fonds d'archives, des documents qui lui sont étroitement associés, 3 ) des fonds de référence relatifs à lhistoire du livre et de lédition, des bibliographies.
Les conditions de consultations sont strictes : il faut justifier de ses sujets de recherche, obtenir un accès à consultation par le déposant ou ses ayants droits (et toute citation doit faire lobjet dune autorisation), accepter une entrevue préalable avec un des représentants du directeur de lIMEC, établir un programme de consultation, réserver une place de consultation. Néanmoins, nous avons tenté dobtenir de cette institution quon nous dise si elle possédait quoi que ce soit dintéressant pour notre sujet, mais elle fut bien la seule à ne pas répondre à notre sollicitation.
9, rue bleue
75009 Paris
URL :
http://www.fnet.fr/CMF/Fonds.Foucault/imec.htmlE- mail
: bibliotheque@imec-archives.com6.2.3.5 Centre dHistoire du Travail (CHT) de Nantes
Notre personne de contact dans cette institution nous a signalé lexistence dune vingtaine de lettres de Jules Noël pour la période 1906-1913. Ce centre dispose dune collection presque complète de LHumanité Nouvelle : sur les 54 livraisons, seuls manquent les n° 2, 3 et 43.
Ateliers et Chantiers de Nantes
2 Bis, Boulevard Léon-Bureau
44200 Nantes
URL :
http://palissy.humana.univ-nantes.fr/labos/cht/index.htm
6.2.3.6 Université de Bretagne Occidentale de Brest, Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC), Fonds Hamon
Ce centre possède les 54 numéros de la 1ère série de lHumanité Nouvelle (mai 1897-décembre 1903) et lunique n° de la seconde (octobre 1906). En plus, il détient 3 carnets de comptes (un pour les recettes et dépenses, un pour les ventes et débits, et un dernier pour les retours), un dossier darticles divers et 2 boîtes contenant des documents relatifs à des opinions exprimées sur la revue (entre 1897 et 1904) et au procès qui opposa la revue à léditeur Schleicher frères.
UFR Lettres et Sciences Sociales
20, Rue Duquesne - BP 814 -
29285 BREST CEDEX
URL :
http://www.univ-brest.fr/Recherche/Laboratoire/CRBC/franc/menugene.htmE-mail :
CRBC@univ-brest.fr6.2.3.7 Patrick Galliou (Université de Brest)
Si nous avons jugé judicieux de chercher à joindre ce professeur de lUniversité de Brest, cest parce que lun de ses sujets de recherche (et celui de sa thèse) portait sur la correspondance entre G.B. Shaw et A. Hamon, le directeur de LHumanité Nouvelle. Or rares sont les chercheurs, à son exception notable, qui ont travaillé sur cette personnalité peu connue. Il nous a confirmé que mainte fois il est fait mention de F. Brouez dans la susdite correspondance, mais nous navons pu hélas en profiter, nayant pas eu loccasion de consulter sa thèse. P. Galliou nous avait promis une photocopie dun de ses articles sur Hamon, mais il ne nous est jamais parvenu.
6.2.3.8 Société des Études Colinsiennes de Nangy (Haute-Savoie)
Nous avons été instruit de lexistence de cette association à la lecture ses sources des notices sur Fernand et Jules Brouez de la Biographie Nationale de Belgique. À lépoque où ces dernières ont été publiées, cette structure était encore située dans la ville dAnnemasse, mais nen trouvant absolument nulle trace sur Internet, nous avons contacté les Archives de Haute-Savoie et ladministration communale dAnnemasse, qui ne nous ont été daucun secours. Heureusement, celui dont nous avons appris quil était le fondateur de cette société, monsieur Ivo Rens (voir plus loin, chap. 6.2.3.16), nous a dit quelle avait depuis lors son siège à Nangy.
Possédant quelques milliers de documents et de livres sur le colinsisme ou des sujets afférents, il nous fallait bien sûr contacter le responsable de cette bibliothèque (M. Ivo Rens, voir supra). Il nous a signalé ne pas posséder grand-chose pouvant nous intéresser, si ce nest tout de même des ouvrages de Jules Noël et Léon Legavre (respectivement directeur et secrétaire de rédaction pour la Belgique de la seconde Société Nouvelle).
Clos des Mousquetaires
74380 Nangy
Haute-Savoie
6.2.3.9 Centre International de Recherche sur lAnarchisme (CIRA) de Marseille
Si nous avons contacté ce centre sur lanarchisme, alors que ses fonds sont à notre connaissance moins riches que ceux de son équivalent genevois que nous avions déjà approché (voir plus loin chap. 3.2.2.2.4), cest un peu par esprit de " systématisme " et beaucoup parce que lun de ses membres se trouve être René Bianco, auteur de Un siècle de presse anarchiste d'expression française (1880-1983).
B.P. 40
13382 Marseille Cedex 13
E-mail :
cira.marseille@free.fr6.2.3.10 Forum de discussion RA (Recherches Anarchistes) de Montpellier
Après avoir pris connaissance de la " raison sociale " du RA (Recherches Anarchistes) de Montpellier (" un forum international, inauguré le 1 janvier 1996 et consacré au compte-rendu de livres, à la recherche et discussion des théories, histoires et cultures des mouvements anarchistes dans le monde et de thèmes qui leur sont liés. ( ) les thèmes discutés peuvent être aussi différents que l'historiographie, la culture populaire, la philosophie, la science politique, l'écologie, l'économie, l'art, la littérature, l'étude de l'utopie, la musique "), nous ne pouvions faire autrement que de laisser sur ce forum un message reprenant nos sujets de recherche pour ce travail.
Nous obtînmes deux réponses : lune de Tom Goyens, et lautre dune personne de lIISG (International Institute of Social History) dAmsterdam Jaap Kloosterman (
Jkl@iisg.ne) qui nous signalait lexistence dun fonds Hamon dans son institution.URL
: http://melior.univ-montp3.fr/ra_forum/francais.html6.2.3.11 Dissidences, bulletin de liaison des études sur les mouvements révolutionnaires, de Nancy
Lintitulé de cette revue (qui se consacre à " létude de lextrême-gauche, des minorités révolutionnaires marxistes, libertaires, ou des mouvements de contestation de la société ") pouvait nous laisser espérer que lun ou lautre de ses collaborateurs ait connaissance dinformations, de références ou des coordonnées dun autre chercheur pouvant nous aider dans notre travail. Cest pourquoi nous avons contacté le directeur de la publication, Jean-Guillaume Lanuque.
Il nous a répondu quil ne voyait personne vers qui nous renvoyer, mais reconnaissant que dans son lectorat il pouvait se trouver des gens que notre sujet de recherche intéresserait, il nous a proposé de " publier, sur notre site et dans notre prochain numéro papier, votre demande d'aide, ce qui est le meilleur moyen de dénicher des personnes de notre lectorat susceptibles de vous porter assistance " . Nous avons décliné sa suggestion, car nous navions plus beaucoup de temps avant la remise de notre mémoire, or le prochain numéro de ce trimestriel ne sortait quen septembre.
c/o Jean-Guillaume Lanuque
13, rue de Malzéville
Appt. 107, Entrée B
54000 Nancy
URL :
http://www.dissidences.net/index.html3.2.2.3.12 Fonds Poulaille de Cachan
Nous avons contacté le responsable de ces archives, Jérôme Radwan, qui nous a répondu que le Fonds Poulaille ne possédait pratiquement rien sur la SN (à part une collection reliée des années 1893 à 1896), car il a surtout vocation à sintéresser au domaine français ultérieur.
Nous en espérions plus, car si nous étions entré en contact avec lui, cétait surtout parce que Poulaille avait personnellement connu et apprécié lauteur prolétarien et épouse de Fernand Brouez (fondateur de la Société Nouvelle), Neel Doff et quil pouvait donc sy trouver quelque correspondance de cette dernière.
Jérôme Radwan,
6, rue François-Delage
94230 Cachan
6.2.3.13 Internationaal Instituut voor Sociale Geschiedenis (IISG)
dAmsterdam
Il est bien connu que lIISG, créé en 1935, est une mine dor pour tout qui sintéresse de près ou de loin à lhistoire sociale au sens large. Nous en sommes lexemple : nous avons trouvé sur son site quune partie de la correspondance Hamon sy trouve conservée (les deux autres plus importants blocs épistolaires de ce sociologue étant respectivement propriétés du CHT de Nantes et de lUniversité de Brest, au CRBC) ; et plus particulièrement ce qui concerne nos deux revues, des lettres de Fernand Brouez et Gabriel De La Salle, mais aussi celles quil a échangées avec léditeur de lHumanité Nouvelle, Schleicher Frères.
31, Cruquiusweg
1019 AT Amsterdam
URL :
http://www.iisg.nl:80/archives/gias/h/10750200.html6.2.3.15 Centre International de Recherche sur lAnarchisme (CIRA) de Lausanne
Notre contact au CIRA (Marianne Enckell) nous a signifié que sa bibliothèque ne disposait pas de documents relatifs à la SN ou à lHN. À cela nous voyons deux causes possibles : dabord ce centre nétant pas très ancien (une bonne trentaine dannées), il na pu réunir des collections de documents datant du XIXe et de la première partie du XXe siècle quau coup par coup, ce qui explicite de possibles " lacunes " ; ensuite, il faut bien se rappeler que la SN et lHN nétaient pas des périodiques de tendance uniquement anarchiste, et en tant que tel ne rentrent pas dans les priorités dacquisitions dun tel organisme.
24, avenue de Beaumont
CH-1012 Lausanne
URL :
www.anarca-bolo.ch/cira/6.2.3.16 McLaughlin Library de lUniversité de Guelph (Ontario)
Cet organisme possède un fonds Hamon dont elle a fait lacquisition en 1986, dans le but de compléter son importante collection sur G.B. Shaw. La correspondance dAugustin Hamon est microfilmée. Ce fonds a fait lobjet dune publication (The Dan H. Laurence-Shaw Collection par Bernard Katz).
854, rue Gordon
Guelph (Ontario)
URL :
http://strategis.ic.gc.ca/SSGF/tf00114f.html6.2.3.17 Ivo Rens (Université de Genève)
Ce professeur de droit à la retraite, de lUniversité de Genève, est passionné par lhistoire du colinsisme (il a été le tout premier, hormis bien sûr ceux qui comme Jules Noël ont au XIXe siècle adhéré à ce dogme, à y consacrer des monographies). Il nous a très aimablement signalé les utiles références parfois presque introuvables (ex. : des articles parus dans des revues non dépouillées) par un autre biais de travaux à ne pas manquer.